Grande soirée au Théâtre de la Ville

L’ex Lycée Conservatoire de Turin, aujourd’hui siège du théâtre dramatique fêtait le 90ème anniversaire de Susanna Egri, danseuse, chorégraphe, professeur, personalité culturelle d’exception.

Temoignage aussi de trois artistes que Egri a porté, un après l’autre, en époques differentes, à la rampe du succès pour la danse en Italie.

Dans l’ordre, et chacun après l’autre, a opéré à l’affirmation d’un travail dur et patient sur le territoire et à l’étranger.

Egri a conversé avec eux sur le différents periodes et arguments de sa vie: Alberto Testa, Luigi Bonino, Raphaël Bianco.

Avec Alberto Testa dans une conversation on est parti avec l’arrivée de Susanna Egri en Italie, à la suite de son père Ernő Egri Erbstein directeur technique de l’équipe “Grande Torino” et on a continué sur cette tône de revocation avec les premiers travaux de Egri avec la television italienne.

Luigi Bonino (Prix de Moscou 1973) avec la nouvelle première danseuse de La Scala de Milan Nicoletta Manni a dansé “Cheek to Cheek” de Gershwin-Petit. Dans son passé il avait déjà dansé ce duo à la création avec Zizi Jeanmaire, après auprès de Elisabetta Terabust, Carla Fracci, Alessandra Ferri, recemment avec Eleonara Abbagnato.

Toujours d’applauses! Le travail de l’école de Egri, la préparation, les soins dans les répétitions continues et la discipline de l’organisation du Centre pour l’étude de la Danse à Turin, on les voit dans chaque programme.

De Raphaël Bianco on a vue une nouvelle création qui a le titre “Liberté”, un veritable cri sans paroles, cris du corps du formidable Cristiano Magurano.

Dans le cours de la soirée on a revu ce qui est encore, à distance du 1953 (première encore a Turin) un vrai chef d’oeuvre “Instantanées” musique de Paul Arma, lui aussi hongrois comme Susanna Egri, avec le même esprit, le même élan, autre cri de liberté et de nouveauté liberatrice. Il s’agit d’un ballet en trois parties: la première purement abstraite, la deuxième l’homme avec soi même, la troisième les rapports entre les
individus. Une reprise par l’écran, version de Budapest, et sur la scène par les artiste de la Compagnie EgriBiancoDanza.

Pendant la soirée on a représentés d’autres morceaux significatifs du repertoire egrien, rien a vielli, on peu dire aussi qu’après tout le temps qui evidemment s’est écoulé le temps s’est arreté.

Vertigineux le final représenté par “Lessons de cuisine” presque pour nous souvenir que le “Ballet de cour” est né des “entremets” mais aussi d’un goût aigu et d’ironie comme a bien voulu nous reveler Egri dans un exploit illustré avec humour et vivacité par les danseurs de la Compagnie.

Presents à la soirée le maire de la Ville Piero Fassino, qui a fait son grand éloge à la Dame et à l’Artiste, le surintendant du Teatro Regio Walter Vergnano, le president du Teatro Stabile de Turin Lamberto Vallarino Gancia, et nombreuse autres personalités de la ville. On a lu un chaleureux message du Chef d’Etat Sergio Mattarella.

Beaucoup de larmes, des fleurs, mais aussi des sourires et une félicité dans l’air, une grande émotion dans le coeur de Susanna.

Alberto Testa

21 fevrier 2016

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